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Affections
réno-urinaires de la grossesse:
infections urinaires basses, pyélonéphrite, coliques
néphrétiques, insuffisance rénale
Docteur
Philippe DUFOUR
Cours
du 14/03/2003
(Mis
en page par V.Samouëlian le 31/05/03 d'après le support de
cours remis par l'enseignant)
PLAN
I
INFECTIONS URINAIRES BASSES et PYELONEPHRITE
- A Définition
- B Epidémiologie
- 1)
Fréquence
- 2)
Population à risque
- C Facteurs
étiologiques
- 1)
Facteurs favorisants
- a)
facteurs anatomiques: uretère et vessie
- b)
autres facteurs
- 2)
Modes de contamination
- a)
Voie ascendante
- b)
Voie hématogène
- 3)
Germes en causes
- D Manifestations
cliniques
- 1)
Cystite
- 2)
Pyélonéphrite (PNA)
- 3)
Complictions maternelles
- a)
Défaut de réponse au traitement
- b)
Complication dues à l'endotoxine et aux bactériémies
- c)
Autres complications
- 4)
Complications foetales
- E Traitement
- 1)
Dépistage des bactériuries asymptomatiques
- 2)
Moyens
- a)
Antibiothérapie
- b)
Apport hydrique
- c)
Antipyrétiques
- d)
Traitement urologique
- 3)
Indications
- a)
Bactériurie asymptomatique
- b)
Cystite
- c)
PNA
- 4)
Accouchement et post-partum
II COLIQUES
NEPHRETIQUES
- A Définition
- B Epidémiologie
- C Facteurs
favorisants
- D Clinique
- E Traitement
III GROSSESSE
CHEZ LES FEMMES INSUFFISANTES RENALES, DIALYSEES OU TRANSPLANTEES
- A Grossesse
et insuffisance rénale chronique
- B Grossesse
chez les femmes dialysées
- C Grossesse
chez les femmes transplantées
- D Conclusion
I INFECTIONS
URINAIRES BASSES et PYELONEPHRITE
L'infection urinaire
(IU):
- complication
médicale de la grossesse la plus fréquente
- Elle
peut, rarement, être d'une particulière gravité pour la mère et le foetus
A
Définition
Infection
urinaire = bactériurie
(germes pathogènes présents dans les urines) + leucocyturie
(leucocytes altérés ) qui peut manquer dans les IU asymptomatiques.
Leucocyturie:
(pyurie = leucocyturie massive)Leucocyturie
après centrifugation = 100 000 GB / mL (ou 10 GB/mm3) Erreur
: contamination par les pertes vaginales Leucocyturie
élevée sans germes = pathologie rénale (Bkose, lithiase,
tumeur)
Bactériurie:
> 100 000 / ml (à 2 reprises pour les anglo-saxons) (si
> 10 000/mL: recommencer le prélèvement car 20 % d'IU) Numération:
intéressante dans les IU asymptomatiques. Le seuil doit être abaissé dans
les IU symptomatiques (Stamm: 1/3 des >IU symptomatiques: 1 000 à 10 000
/ mL)
raisons
:
- bactéries
à développement lent (Strept. faecalis, Pyocyanique)
- présence
de substances anti-microbiennes (antiseptiques pour le nettoyage de la
vulve)
- uropathie
obstructive
- mictions
très fréquentes avec diurèse abondante ( --> le matin ++ )
- urines
très acides 7 à 20 % d' IU sont stériles / prélèvement sus-pubien
Si nombre
excessif de germes = contamination de l'échantillon par mauvaise conservation
( prolifération des germes dans l'urine )
Si présence
de plusieurs germes = défaut de recueil. Une étude correcte de la leucocyturie
et de la bactériurie impose un bon recueil des urines:
- urines
du 2ème jet (" lavage " de l'urêtre et du méat)
- bonne
préparation vulvaire (petites lèvres maintenues écartées, 4-5 compresses
antiseptiques + rinçage eau stérile: difficile à réaliser par la patiente
seule)
- sondage:
élimine la contamination par les germes vulvo-vaginaux ou urètraux mais
risque d' IU iatrogène (5%)
- ponction
sus-pubienne: théoriquement la meilleure méthode (très rarement utilisée)
B Epidémiologie
1) Fréquence
-
La fréquence de la bactériurie asymptomatique (BA) augmente avec l'âge,
la parité et l'activité sexuelle (2 à 11 %)
- Les
taux les plus élevés : multipares de bas niveau socio-économique
- La bactériurie
est le plus souvent présente à la 1ère visite prénatale
- Le dépistage
des BA est important car 25 % d'entre elles feront une pyélonéphrite
aiguë (PNA)
- La grossesse
est la principale circonstance qui rend une BA symptomatique - Après
traitement : récidive = 30 %
- Cystite
: 1,5 % des grossesses, souvent sans BA (infection ascendante à partir
de l'urètre).
- PNA
: 1% des grossesses si dépistage et traitement des BA (3 à 5 % si pas
de dépistage)
2) Population à
risque
- Patientes
avec ATCD d' IU avant la grossesse (24 à 38 % des BA au cours de la
grossesse ont un ATCD d' IU symptomatique en dehors de la grossesse).
- Patientes
avec de mauvaises conditions socio-économiques : RR de BA = 5
- Patientes
avec un trouble de la glyco-régulation ( gravité )
C
Facteurs étiologiques
1) Facteurs favorisants
a) facteurs
anatomiques: uretère et vessie
--> Uretère:Dilatation
urétèrale (6 SA) qui augmente --> terme
- à droite
(9/10) - Uretère comprimé entre entre le DS et les vaisseaux iliaques
d' une part et l'utérus gravide d'autre part (+dextro-rotation habituelle
de l'utérus)
- à
gauche : le sigmoïde s'interpose entre l'uretère et l'utérus : diminution
de la pression exercée.
- + dilatation
de la veine ovarienne droite qui croise l'uretère droit et le " bride
" (à gauche : VOG parrallèle à l'uretère)
- Dilatation
bien visible en échographie rénale
- Pas de
différence significative entre la dilatation urétèrale de la grossesse
normale et celle de la PNA (infection plus fréquente si dilatation importante)
--> Vessie:
reflux vésico-urétèral: 3%, favorisé par des modifications anatomiques
(utérus élève la vessie et le trigone avec modification du trajet intra-mural
de l'urètre)
b) autres
facteurs
--> Variations
hormonales (Progestérone : congestion vésico-trigonale et relâchement
de l' arbre urinaire, favorisant la stase)
--> Modification
de la composition des urines favorisant la p
2) Modes de contamination
--> 2
voies :
a) Voie
ascendante
- quasiment
toujours
- germes
d'origine vulvopérinéale, en relation avec des germes intestinaux -
de l'anus vers le méat urétral
- association
possible avec une infection cervico-vaginale (--> rechute)
- favorisé
par le reflux urétro-vésical, banal chez la femme et briéveté de l'urètre
b) Voie
hématogène
- exceptionnellement
en cause (septicémie à Staphylocoque)
3) Germes en causes
- Escherichia
Coli ( 75 à 90 % )
- Protéus
Mirabilis ( 3% )
- Klebsiella
( 2 à 6 % )
- Enterobacter,
Entérocoques, Streptocoques B , Staphylocoques
D Manifestations
cliniques
1) Cystite
- Inflammation
d'origine bactérienne de la paroi vésicale
- Fréquence
peu augmentée pendant la grossesse
- Succède
rarement à une bactériurie asymptomatique
- 2ème
trimestre ++
- Diagnostic
clinique : brûlure mictionnelle durant toute la miction, besoin impérieux
d'uriner, pollakiurie
- Pyurie
habituellemnt présente, hématurie terminale ( 50 % )
- Récidives
peu fréquentes ( réinfections )
- Traitement
ATB d'une semaine ( pas de traitement minute )
2) Pyélonéphrite
(PNA)
- Inflammation
aiguë du haut appareil (parenchyme rénal, calices, bassinet, uretère)
- Fièvre
(apparition progressive ou d'emblée) (+ frissons, tremblements)
- symptomatologie
de cystite fréquente
- bactériémies
fréquentes
- Douleur
lombaire intense, permanente (+ irradiation de type néphrétique)
- Troubles
digestifs fréquents : anorexie, nausées, vomissements
- Palpation
de la fosse lombaire douloureuse (douleur vive à la percussion)
- Bilan
: ECBU, NFS (hyperleucocytose à PNN), CRP, fonctions rénale et hépatique,
bilan de coagulation.
- Hospitalisation
nécessaire pour surveillance materno-foetale
- Après
traitement adapté: amélioration nette en 48 ou 72 heures
- Si persistance
de la fièvre plus de 48 heures: modification du traitement ATB
- Récidives
(même germe) possibles mais rares si traitement ATB prolongé (obstacle)
- Réinfections
(autre germe): anomalie anatomique ou obstacle
3) Complictions
maternelles
a) Défaut
de réponse au traitement
- = persistance
de la fièvre après 72 heures de traitement approprié
- Obstacle
sur les voies urinaires:
anatomique ou calcul
- Echographie
rénale +++ (simple et non invasif)
- Distension
des cavités pyélocalicielles, urétérale, calculs
- Rarement
: 1 ou 2 clichés d' UIV , IRM
- Si obstacle
: acte urologique spécialisé (montée de sondes)
- En l'absence
de traitement: pyonéphrose (destruction nécrotique du parenchyme rénal),
phlegmon périnéphrétique, abcès.
- Exceptionnelle
pyélonéphrite emphysémateuse ( --> gangrène rénale : néphrectomie )
b) Complication
dues à l'endotoxine et aux bactériémies
- Bactériémies
dans 15 à 20 % des cas
- Choc
septique: rare mais menace vitale (--> soins intensifs)
- Complications
respiratoires: 2% (fièvre >39°5, pouls >110); dans les 48 H; si bactériémie
importante ; Klebsiella; facteurs iatrogènes (tocolytiques, surcharge
volémique)
- Insuffisance
rénale fonctionnelle, voire organique
- Troubles
de la coagulation: thrombopénie --> CIVD
- Hépatonéphrite
gravidotoxique: douleurs abdominales, ictère (micro-abcès)
c) Autres
complications
- Anémie
et prééclampsie plus fréquentes (?)
- Pyélonéphrite
chronique
- Si greffe
rénale ou néphropathie chronique: gravité +++
4) Complications
foetales
- Prématurité
(augmentation de la contractilité utérine, infection cervico-vaginale
associée): RR = 2 (Schieve 1994)
- RCIU:
RR = 1,5 (Schieve 1994); facteurs socio-économiques?
- Mortalité
périnatale (RR = 2,4: McGrady 1985): grande prématurité, fièvre diminue
le débit utéro-placentaire, collapsus maternel, (complications maternelles
graves)
- Complications
foetales plus fréquentes chez les patientes qui ne répondent pas au
1er traitement.
- Si IU
: bilan infectieux du nouveau-né systématique à la naissance (placento-culture,
gastrique, CRP)
E Traitement
= adapté à la gravité
de la maladie
La gravité potentielle
de la PNA impose un traitement parentéral fort, rapidement efficace et
prolongé
1) Dépistage des
bactériuries asymptomatiques
- Eviterait
les 2/3 des PNA
- Bandelettes
réactives : dépistage assez efficace mais dépend des conditions de prélèvement
urinaire. Intéressant en routine (économique); + protéinurie
- Nitrites:
meilleures sensibilité et spécificité: positif qu'avec les entérobactéries
(E Coli +++)
- Leucocytes:
faux positifs (contamination par leucorrhées); bonne VPN
- ECBU
= technique de choix mais cher
- Indications:
bandelettes mensuelles systématiques en CPN; 1 ECBU à 16 SA ou 2 ECBU
(16 et 33 SA); mais coût excessif?
- Dépistage
orienté / ATCD et conditions socio-économiques
2) Moyens
a) Antibiothérapie
- Ampicillines:
40 % des E
Coli résistants
- Augmentin*,
Ciblor *: très efficaces
- Céphalosporines:
Rocéphine*: traitement idéal?
- Aminosides:
toxicité auditive des produits récents pas formellement démontrée (si
courte durée et pas d'insuffisance rénale)
- Furadantine*:
CI si déficit en G6PD
- CI:
cyclines, chloramphénicol, fluoroquinolones
- Bactrim*
(que si nécessaire)
b) Apport
hydrique
c) Antipyrétiques
- Paracétamol:Perfalgan*
- Si douleur
importante: Profénid * (courte durée et avant 34 SA)
d) Traitement
urologique
- montée
d'une endoprothèse urétérale autostatique (ou néphrostomie de dérivation
si échec) si obstacle
-
Durée variable / cas parfois --> accouchement: mauvaise tolérance.
3) Indications
a) Bactériurie
asymptomatique
- Traitement
" minute " : Fosfomycine ( risque de récidive )
- Traitement
long : 10 jours +++
- ECBU
de contrôle souhaitable même si onéreux
b) Cystite
- Infection
ascendante +++
- Traitement
minute possible
c) PNA
- Hospitalisation
(surveillance étroite maternelle et foetale)
- ATB
parentéral, réhydratation, antipyrétiques, antalgiques.
- Augmentin*
ou Rocéphine* (+ aminosides après 24-36 heures si besoin pendant 5 jours
/ créatininémie)
- Autres
produits / ATBiogramme et toxicité foetale
- Voie
parentérale --> 48 heures apyréxie puis per os
- Relai
per os pendant 15 jours
- Suivi
--> accouchement: variable / auteurs (ECBU / 15 jours ; ATB --> terme
; traitement discontinu 10 jours / mois)
4) Accouchement
et post-partum
- bilan
infectieux du nouveau-né à la naissance (+ traitement)
- ECBU
maternel au 3ème jour
- Bilan
urologique à distance (3 à 6 mois): échographie rénale, Scanner, UIV
- Si PNA
compliquée, récidivante, gauche, obstacle
II COLIQUES
NEPHRETIQUES
A Définition
B
Epidémiologie
-
Fréquence accrue pendant la grossesse
- Fréquence
des calculs = 1/ 1 500 pour Meria 1993
C
Facteurs favorisants
modifications
anatomiques et compression urétérale (+ métabolisme phosphocalcique?).
Droite > gauche
D
Clinique
- Clinique
classique mais intensité souvent moindre qu'en dehors de la grossesse
( douleur intense à point de départ lombaire et irradiant le long du
trajet urétéral )
- Terrain
prédisposé (ATCD identiques
- - Lithotrypsie
CI pendant la grossesse
- - Obstacle
= compression de l'uretère par l'utérus gravide +++ (calcul)
E
Traitement
-
Hospitalisation nécessaire
- Restriction
hydrique pendant la crise douloureuse (puis diurèse forcée après la
crise).
- Traitement
antispasmodique par voie parentérale: Spasfon*
- Traitement
antalgique IV: Perfalgan*, Profénid*
- Elimination
spontanée du calcul (50 % Meria 1993)
- Tamisage
des urines systématique mais rarement satisfaisant
- Bilan:
-
Echographie rénale suffisante le plus souvent (1 cliché UIV)
-
ECBU systématique (association possible)
- Traitement
urologique spécialisé (montée de sondes urétérales)
-
Si échec du traitement médical
-
Si volumineuse distension des cavités pyélocalicielles et de l'uretère
- Intervention
chirurgicale exceptionnelle
III GROSSESSE
CHEZ LES FEMMES INSUFFISANTES RENALES, DIALYSEES OU TRANSPLANTEES
A
Grossesse et insuffisance rénale chronique
- Problème
commence si insuffisance rénale significative préexistante (créatininémie
> 160µmol/L) au moment de la conception.
- Evolution
foetale favorable, sans risque excessif d'aggravation de la fonction
rénale maternelle, peut être espérée si créatininémie <220 µmol /L
- Au delà
de ces valeurs, le pronostic tant maternel que foetal, est beaucoup
plus aléatoire et il semble préférable de déconseiller la grossesse
(sans l'interdire)
- Cependant
plusieurs études récentes ont reporté des succés chez ces patientes
à condition d' une prise en charge coordonnée entre néphrologues, obstétriciens
et néonatologistes, dans des maternités de niveau 3.
- Survie
foetale globale (1986-1995): 91%
- Survie
foetale globale (1976-19895): 65%
- Diminution
des MIU et de la mortalité périnatale
- Augmentation
de la grande prématurité (soins intensifs dans 50 % des cas)
- Si créatininémie
>220 µmol/L: risque très élevé d'aggravation de la fonction rénale maternelle
(surtout si associé avec HTA et protéinurie abondante)
- Si créatininémie
>350 µmol/L en début de grossesse : instauration fréquente d'une hémodialyse
en cours de grossesse , devant être poursuivie indéfiniment.
B
Grossesse chez les femmes dialysées
- Grossesse
rare du fait de l'hypofertilité
- Actuellement
, progrès de la dialyse: grossesse plus fréquente (--> contraception)
- Diagnostic
tardif (irrégularités menstruelles)
- Autrefois:
pronostic très sombre: 20 % d' enfants vivants
- Actuellement
50 % de succès
- Etroite
collaboration entre obstétriciens, néphrologues et néonatologistes
- Services
spécialisés
- Hypotrophie
foetale et grande prématurité
- Accouchement
le plus souvent entre 30 et 32 SA (1.600 g)
- Intensification
de la fréquence des dialyses (6 / semaine au lieu de 3) + dialyse péritonéale:
facteur de succès
- Risque
d' Hydramnios si urée sanguine maternelle > 15 mmol/ L
- Adaptation
du traitement anti-hypertenseur
- Supplémentation
en fer et acide folique + instauration ou renforcement d' un traitement
par EPO (<-->anémie)
- Conclusion
: succès plus fréquents mais la grossesse reste aléatoire dans ses résultats
et est très contraignante dans sa réalisation.
C
Grossesse chez les femmes transplantées
- Tout
différent est le problème de la grossesse chez les patientes ayant bénéficié
d' une transplantation rénale.
- Plusieurs
milliers de grossesses ont été observées
- Plusieurs
centaines d' entre elles ayant eu 2 grossesses ou plus.
- 3 500
grossesses : 93 % des grossesses > 20 SA se sont terminées par la naissance
d' un enfant vivant (prématurité = 50% et RCIU = 40 %).
- Principaux
facteurs de pronostic foetal : HTA et niveau de la fonction rénale
- Pronostic
plus réservé si créatininémie = 160 µmol / L , lors de la conception
- Azathioprine
(< 2 mg/kg/j) et Cyclosporine A (< 5 mg/kg/j) : pas d' augmentation
du taux de malformation foetale.
- Meilleur
taux de succès si grossesse survient après un intervalle d' au moins
2 ans après une transplantation.
- Absence
d'effet défavorablde la G sur la fonction du greffon (si créatininémie
en début de grossesse est normale)
- Risque
élevé de détérioration de la fonction du greffon si créatininémie >
160 µmol/L.
- Conditions
optimales pour une grossesse chez les patientes transplantées :
-
Bon état général depuis au moins 2 ans après la transplantation
-
Absence de signe de rejet du greffon
-
Créatininémie inférieure ou égale à 135 µmol/L
-
Protéinurie nulle ou minime
-
Normotension ou HTA modérée et aisément contrôlée
-
Absence de dilatation pyélocalicielle
-
Traitement immunosuppresseur à dose d'entretien modérée (Prednisone
<15 mg/j ; Azathioprine <2mg/kg/j et Cyclosporine A <5 mg/kg/j)
D
Conclusion
- Conseil
préconceptionnel +++
- Etroite
collaboration entre les différentes spécialitées
- Pronostic
en nette amélioration depuis ces 15 dernières années mais reste cependant
réservé
- Veto
médical réservé à certaines situations rares
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